EDITO

Nous savons tous que certaines choses sont mieux partagées que d'autres et la bêtise fait partie des biens qui sont généreusement distribués. Dans un tel univers, peuplé de FourmiZ, il est facile de sortir du monde du conformisme pour paraître créatif. Avec Expo 2001, suivi de Expo 01, nous avons un bel exemple de la façon de discourir dans les flous artistiques afin de présenter une réalisation pseudo-avant-gardiste qui ne dépasse en rien la réalité technique du banal quotidien.

Ne soyons pas méchants ! Attendons sagement pour voir et sachons rester enfants pour s'émerveiller de tout et de rien. Le miracle a un prix et nos politiciens sont prêts à faire payer ce prix... aux citoyens.
A ce jour, quel spectacle nous a montré l'exercice national 2001? Jacqueline s'est démenée pour nous faire des conférences, toujours les mêmes. Pipilotti avait troqué ses petites culottes contre un habit de capitaine. Ugo avait vite quitté le bateau pour préserver le projet. Les épisodes du scénario du deuxième semestre 99 ont été dignes du Théâtre du Grand-Guignol. 2001, c'est demain. Iris est toujours à quai. Heureusement les Trois Lacs demeurent calmes. Personne n'a encore eu l'idée de lancer un concours dans les écoles enfantines. Ouf ! Que font nos universités? Que font nos écoles polytechniques? Que font les laboratoires de recherche de nos grandes sociétés? Mais enfin, y a-t-il encore des pilotes et des pionniers dans ce pays ? Si le spectacle est lamentable, l'espoir demeure. Pascal Couchepin n'a-t-il pas dit : "Mais enfin, qui c'est qui commande, ici ? "

Jamais deux sans trois ! Dans nos précédentes éditions, nous avions émis des doutes sous forme de questions. Ces questions étaient engendrées par les piètres résultats du " 700e de la Confédération " et dernièrement du " 150e de la Constitution Helvétique ". Malheureusement nos craintes se sont avérées justes. Critiquer c'est facile mais quelle aurait été notre solution ?
La réponse des politiciens est en page 7. Notre proposition est en page 9.

Narcisse Niclass