Le jeu, nature ou invention ?
Il est curieux de voir combien l'approche du jeu est ambiguë. Certes ce mot recouvre un éventail large de concepts. Selon les interlocuteurs, les cultures, les pays, certains jeux sont adorés, adulés, condamnés, bannis. Une chose est sûre, le jeu est réglementé donc basé sur des conventions, des accords. Aussi, nous pouvons admettre que le jeu est une source d'intégration dans la société.
Un élément positif qui permet à une personne de se faire des relations, des amis, de se distraire et aussi de se cultiver. Chaque rencontre n'est-elle pas une source d'enrichissement ?
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Le jeu c'est magique. Le jeu c'est la cours d'école. Le jeu c'est le club. Le jeu c'est la convivialité. Le jeu c'est le casino, l'argent, les gains, la chance. Le jeu c'est aussi l'adresse, la vivacité d'esprit, la rapidité, la mémoire.
Le jeu, aussi curieusement que cela puisse paraître, est souvent banni et, quand il devient une source de profits, l'Etat se l'approprie. Certes, ce contrôle de l'Etat part d'une bonne intention, il veut protéger les êtres trop passionnés de l'emprise du jeu. Dans certains Etat, c'est un monopole et dans tous les cas une bonne partie des sommes mises en jeu tombent dans la caisse de l'Etat ou dans des Fondations officielles. A ce stade, le jeu est correct. Le jeu est accepté. Le jeu est
C'est curieux cette approche ambivalente selon que. En Suisse, nous avons mis quelques dizaines d'années pour faire tomber l'hypocrisie de la loi sur les casinos. Les jeux ne sont pas encore faits et les mentalités mettront un temps certains à s'adapter. Le jeu est pourtant aussi un moyen d'éducation. C'est un terrain d'exercice pour contrôler ses penchants. Il y a toujours des règles, des règlements très précis à respecter.
Sans entrer sur le terrain des tables de jeu, des cartes, des parties de poker, prenons l'exemple du Flipper, pour montrer combien le jeu, sous toutes ses formes, passionne. Quand il y a passion. souvent l'objectivité est absente. Qui n'a pas joué au moins une fois au Flipper ou Billard électrique ? Ors, il faut savoir que ce n'est que depuis le 18 octobre 1962, que l'existence des flippers est clairement autorisée aux USA. Avec quarante ans de différence, c'est le même débat qui a lieu en Suisse. Certaines machines de jeu, dans lesquelles nous mettons une pièce pour enclencher le mécanisme, sont-elles basées sur le principe du pari, du hasard ou font-elles intervenir l'adresse du joueur ?
La ville de New-York n'a autorisé le retour des machines à sous qu'en mai 1976. Le retard de la Suisse sur les USA est souvent de 25 ans, une génération. Tout n'est pas bon à prendre en Amérique mais si nous savions tirer profit de leurs expériences positives : les investissements pour la recherche, la liberté des universités, des grands projets comme la NASA, le capital risque, des lois moins contraignantes, la mobilité, des charges moins lourdes, la confiance dans les jeunes cadres, la valorisation des entrepreneurs.
Les machines à sous sont un domaine hautement technique qui fait appel à des ressources et connaissances multiples. C'est certainement un secteur où un inventeur peut encore se lancer avec bonheur, tellement les défis sont multiples. Comme la raison d'être du jeu c'est l'homme et sa nature, l'inventeur trouvera toujours une oreille attentive pour avancer sur son prototype si son concept est bon. Une machine à sous ordinaire, couplée avec Internet devrait permettre des solutions nouvelles.
Un défi ! Passez à la page 13.
NN
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