Innovation économique

Gérard Ducarroz est un Suisse comme on les aime. Entrepreneur, créateur, homme d'action, fonceur mais un rien téméraire. Il s'investit pour remplacer certaines activités de l'OSEC qui a pratiquement fermé son siège de Lausanne.

Gérard a passé toute sa jeunesse en Belgique où son père était affréteur fluvial. De 1970 à 1989, directeur de la Chambre de commerce de Fribourg, il participe au décollage de l'économie cantonale. Les premières zones industrielles naissent. L'autoroute N12 arrive. De nouvelles entreprises internationales s'installent. Les grandes banques courtisent la région. La Banque Cantonale construit avec Botta. Il y a même un projet d'aérodrome et de port franc.

Gérard Ducarroz crée l'Import-Export Club et offre aux sociétés fribourgeoises une assistance au développement de leurs exportations. Ce club existe toujours et compte 150 membres. En 1989, il quitte son bureau de la Chambre. Le président de l'époque, Hans Blumer du Groupe Condensateurs-Falma-Montena, voulait cadrer ce fougueux directeur.

De 1990 à 92, il est dans le privé puis est rappelé à l'OSEC à Lausanne. Il y construit un service d'assistance et de fourniture d'informations et de conseils à l'exportation aux entreprises romandes.

Après avoir été fondé à Lausanne et Zurich, l'Office Suisse d'Expansion Commerciale devient: "Business Net-work Switzerland" et est centralisé depuis 2001 à Zurich. Déçu, Gérard prend sa retraite et réactive sa société DIM SA. Son concept est basé sur Internet.   

Vocation: fournir des informations pertinentes aux entreprises exportatrices.

En tapant l'adresse web: www.150markets.com, l'exportateur peut choisir le pays avec lequel il veut travailler. Il accède à une base de données qui lui fournit 32 pages contenant les informations utiles, précises et à jour pour le commerce international. «L'intelligence de mon système est que tous les pays sont présentés selon le même schéma. Ainsi, une entreprise peut faire rapidement une analyse comparative.»

Ce service payant est un investissement modeste en regard du temps économisé pour faire des recherches fastidieuses. "L'entreprise achète les dossiers souhaités, par zone économique. Elle peut aussi commander la version CD-rom, DVD ou sur papier. Elle sera informée des mises à jour. Mon travail intéresse des Chambres économiques et des Organismes d'état qui voient un intérêt dans mon produit unique au monde. Ce sont les Belges qui m'aident le plus, suivis des Français. En Suisse: No comment."

Pour passer à l'étape suivante la société cherche CHF 100'000.-

Le développement est très avancé mais il faut encore CHF 100'000.- pour assurer le lancement de ce bateau. Le modèle fonctionne en français. La version allemande est en production. Quelques partenaires travaillent sur le projet mais le manque de moyens ou de soutiens met ce concept en stand by. Quel financier appellera le 079 433 14 18 ?

Narcisse Niclass