_ No 17 - printemps 2006 Print

Pourquoi la biométrie?

Identifier, authentifier, vérifier avec sécurité, les techniques basées sur la biométrie se glissent partout depuis un certain 11 septembre. Il y a peu, certains procédés étaient visibles dans les films d’espionnage seulement. Aujourd’hui, la réalité a une plus grande demande que la fiction. Un domaine en plein développement.

La clé est dépassée

Si le coût des nouvelles technologies est souvent un frein à leur développement, la biométrie bénéficie, elle, d’une évolution rapide dans plusieurs domaines. L’entreprise qui sait intégrer des connaissances techniques, électroniques, informatiques, optiques, chimiques, biologiques, pourra prétendre apporter les meilleures solutions aux problèmes de l’identification des personnes. Fiabilité et rapidité sont les nouvelles exigences qui font opter pour un tel système plutôt qu’un autre. Par le passé, il suffisait d’avoir la clé ou de posséder un mot de passe pour avoir un accès. Aujourd’hui, grâce à la biométrie, un contrôle atteste qu’un usager est bien la personne qu’il prétend être. Le corps humain devient la clé.

Les moyens de contrôle

Si, comme au Moyen Âge, il vous est demandé de signer pour attester de votre personne des solutions plus fiables existent. Vous connaissez bien la question des empreintes digitales mais est-ce que vous savez que ce moyen n’est pas très fiable avec les Asiatiques? La reconnaissance vocale a fait d’énormes progrès. La reconnaissance faciale est devenue simple d’emploi. Mais faire obéir une porte au doigt et à l’œil est certainement le must. En effet, l’analyse de l’iris ou encore de la rétine est un moyens d’identification qui ne demande plus une technologie gourmande. De vrais jumeaux même ne sont pas confondus et les caméras actuelles travaillent dans des conditions souples. La personne qui demande le passage fixe simplement la caméra du regard. On comprend aisément, qu’en fonction du besoin, ces divers moyens sont intégrés ou utilisés séparément. C’est le niveau de sécurité exigé qui impose le choix.

Naturellement, pour faire le travail de contrôle, il faut disposer d’un fichier de références, une base de données de gabarits. C’est le traitement de l’original qui donne ce gabarit ou signature électronique sous forme d’un fichier allégé. Les images ou données stockées ne sont ainsi, jamais les originaux mais les résultats d’un calcul. Si une empreinte digitale c’est environ 100’000 octets, son gabarit ne demande que 500 octets.

Le schéma de fonctionnement

Dans un premier temps, il faut capturer les éléments, les traiter et les stocker sous forme de gabarit ou de signature. Pour un contrôle, il faut à nouveau capturer les éléments de référence, les travailler et les comparer avec la base de données. Dans ces processus l’importance de l’informatique est au premier plan, comme les moyens de saisie des données. Les critères à prendre en compte sont importants pour le choix du système. L’effort à mettre en œuvre pour avoir les données et le coût de l’équipement sont primordiaux. Mais, la fiabilité recherchée et la certitude du contrôle rapide et sûr ont aussi leurs avantages. Un gain de temps, l’absence d’erreurs et une application acceptée aisément par le public sont autant de gains de productivité. Les besoins dictent la méthode biométrique à retenir.

Genève, lieu de test idéal

Toutes les nations du monde sont présentes à Genève. De nombreux sites de travail sollicitent fortement les contrôles de sécurité déjà pour le confort des employés. Les organisations internationales ne sont pas des moulins. Des instituts de recherche, des laboratoires importants ou des sociétés horlogères ont un besoin pointu dans les contrôles d’accès. C’est pourquoi ID-Development AG s’est présentée à Genève au 34e Salon international des inventions. Pour découvrir sa maîtrise technologique dans la biométrie, visitez son site et prenez contact avec ses ingénieurs. www.id-development.ch

Narcisse Niclass

ID Developpement

Biometric Applications

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