les cavernes ou le soleil ?
La pollution, les phénomènes climatiques, les maladies, les épidémies et
les pandémies ne s’arrêtent pas aux frontières. Est-ce ça le visage de la
mondialisation? En balade dans la campagne helvétique, nous avons peineà croire qu’un cataclysme se prépare. Si les soubresauts sont classés de
naturels, les causes, la cause serait le comportement humain.
a l’heure de l’information partagée instantanément ce constat est inquiétant. Sommes-nous réellement conscients de la catastrophe? Nous pensons plus à la météo du jour qu’à la protection de notre environnement.
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L ’homme à l’instinct grégaire serait-
il moins intelligent qu’une colonie
d’abeilles ou de fourmis? Inondations,
sécheresses, tempêtes, éboulements,
fonte des glaces, sommes-nous vraiment
responsables? Nous sommes petits. Que
pouvons-nous faire au quotidien? Vaut-il
la peine d’entreprendre des chantiers à
vocation écologique alors que la consom-
mation d’énergie augmente toujours? En
plus, les experts apportent la confusion en
émettant des avis pour étayer leur propre
recherche.
Pour vous aider à apporter des répon-
ses, des gens bougent, fondent des
associations, donnent des conférences,
organisent des expositions. Tous nous sommes informés. Tous nous devons changer
notre comportement et agir sur des choses
mêmes minimes. Pourtant nous sommes
loin de passer à l’action concrète.
En 1973, un premier choc pétrolier
a apporté controverses et querelles
d’experts.
En 1979, un nouveau choc pétrolier
entraîne des crispations, des guerres et
quelques projets de recherche dans les
énergies de substitution.
En 2008, un troisième choc pétrolier
en forme de yo-yo nous endort. Les volon-
tés politiques sont confuses. Les spécialis-
tes en économie sont au tapis. On pense
taxes. On augmente le coût des transports
publics. On vend des droits de polluer. Rien
n’est entrepris pour préparer les jeunes à vivre autrement. Si notre société se veut
responsable, nous devons les éduquer par
l’exemple, maintenant.
Si, comme nous étudions les fourmis,
des extraterrestres nous observent, ils
doivent se poser bien des questions sur
notre comportement.
Nous sommes moins bons
que des rats
sur un territoire donné
N otre Terre aussi est un territoire fini.
Face aux dangers annoncés, rien de
cohérent n’est entrepris. Entre le Nord
et le Sud, l’écart a encore augmenté.
Le développement en Asie s’est envolé
et les économistes saluent les bienfaits
de leur production industrielle. La Chine
est devenue notre usine mais la crise
des subprimes remet tout en question.
Connaissez-vous une civilisation qui a su
renaître dans le chaos?
En Suisse, l’espoir viendra de la recherche
appliquée dans les énergies vertes. Nous
devons investir dans la formation technique
et scientifique. Il faut augmenter nos capacités hydroélectriques et développer les parcséoliens. Appliquons dès maintenant toutes
les mesures possibles pour économiser lesénergies fossiles. Pour la mobilité construisons
Swissmetro. Le 25 mai 1961, John Kennedy
avait lancé le défi qu’avant la fin de la décade,
un Américain serait sur la Lune. La promesse
a été tenue en 1969. Omega était du voyage
comme les couteaux suisses. Lançons le défi
de domestiquer l’énergie solaire. Nous trouverons bien 60 milliards pour un tel projet. (NN)
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