Pourquoi Innopark a foiré

Ce lecteur réagit à un article:“Innopark fait grincer des dents“

Le concept initial “InnoPark“ est une idée fribourgeoise que j’ai présentée au Salon international des inventions de Genève en 197. En 2002, Jean-Gabriel Gander travaillait pour la Fernfachhochschule Schweiz Brig. Il est séduit par notre idée de bourse: les inventeurs déposent leur projet, les entrepreneurs font leur marché. En 2003, il expose à Palexpo une évolution de notre idée et dispose de moyens financiers. Il engage des chômeurs de qualité, sur des projets d’inventeurs et de créateurs d’entreprise. L’expérience marche au TechnoPark de Winterthour. A Fribourg, il suffit de 150 m2 de bureau, de 10 places de travail et d’un coordinateur. Les porteurs d’idées sont là et il y a 120 chômeurs qualifiés dans le canton. L’argent est assuré par les programmes de formation du chômage et nous aurions un montant conséquent pour gérer le projet. M. Gander vient 10 fois à Fribourg pour l’étude. Le conseiller d’Etat Michel Pittet pousse le projet. En janvier 2004, dans une séance publique, il a annoncé l’InnoPark de Fribourg.

Dans votre article, je n’accuse pas mon ami Marc Genilloud d’avoir fait capoter le projet. Il a gardé le dossier dans un tiroir malgré deux rappels. Quant aux acteurs proches de lui, je n’en connais qu’un seul: M. Olivier Allaman, directeur de Fri-Up. En février 2004, pour expliquer pourquoi le projet ne démarrait pas:“Mais M. Niclass, vous connaissez un conseiller d’Etat qui ose aller contre son chef de service?“ Je n’ai pas donné de réponse mais je me souviens que M. Marcel Godel, conseiller économique qui assistait à l’entretien, a été choqué. Il y a de vrais serviteurs de l’Etat qui travaillent pour le bien public.

Narcisse Niclass, Nierlet-les-Bois

( Courrier des lecteurs - La Liberté du 12.01.2008 ).