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Revue de presse 2006 - 2009 / 2008 / 2007 / 2005 |
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Soutien public pour la banque des pauvres
L'antenne fribourgeoise de l'ASECE (Association solidarité et création d'entreprises) a obtenu le soutien du Gouvernement fribourgeois. Le Conseil d'Etat a décidé d'octroyer un montant de 50'000 francs à la banque des pauvres, montant qui sera porté au capital de la fondation.
Reconnue d'utilité publique, l'ASECE a été fondée à Lausanne en 1998 par Georges Aegler, qui vient de fêter son 95e anniversaire. La présidence de la fondation a été confiée en août dernier à Yvette Jaggi, an
cienne syndique de Lausanne. L'association a pris racine en terres fribourgeoises en juillet 2005 via l'IRO mentor club.
A noter que l'antenne fribourgeoise est toujours à la recherche de mentors susceptibles d'offrir une vingtaine d'heures de conseils par an aux créateurs d'entreprises qui sollicitent l'ASECE. Quant aux personnes qui auraient besoin d'un microcrédit, elles peuvent remplir un premier questionnaire pour évaluer leur situation en allant sur www.invention.ch, rubrique Point Créateurs.
CATHY CRAUSAZ - La Liberté - 28 décembre 2006
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Microfinance et mondialisation
Un banquier peu ordinaire, Muhammad Yunus, reçoit le Prix Nobel de la paix. Une nouvelle réjouissante qui, espérons-le, éclairera nos dirigeants économiques et politiques. Se-Ion les discours et les théoriciens, la mondialisation apporte des bienfaits à l'humanité. La preuve, depuis trois ans, 100'000 paysans indiens, ruinés, se sont suicidés. Il en reste encore trop selon les analystes. En même temps, il nous est annoncé que l'Inde sera l'un des quatre grands de l'économie mondiale d'ici à 2050. Bonjour la misère si de nouvelles idées économiques n'apparaissent pas prochainement. Bonjour la violence si rien n'est entrepris pour partager les biens naturels de la planète.
En 1994, Arafat et Rabin, politiciens guerriers, ont reçu ce prix prestigieux. En 2006, c'est un économiste pragmatique qui est distingué. Espérons que ce nouveau choix atypique soit cette fois couronné d'un succès durable. La microfinance, ce n'est pas seulement le microcrédit. Plus de 70% de la population mondiale n'a pas accès à des services bancaires et financiers alors que la bourse donne le tempo de notre vie frénétique. Nous croyons que le monde c'est nous. Si nous ne mettons pas en place une nouvelle manière de voir, de penser et d'agir. la loi des nombres va nous rattraper. La vision de Yunus a déjà changé la vie de plus de 6 millions de pauvres dans un pays miséreux. Osons imaginer ce qu'il serait possible de réaliser avec les milliards dépensés dans la drogue, l'industrie des loisirs douteux et les armes dans nos nations postindustrielles.
NARCISSE NICLASS - Nierlet-les-Bois -
La Liberté lundi 30 octobre 2006 |
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Les inventeurs invités au Comptoir régional de Lucens
Les comptoirs locaux renaissent et le Groupement des commerçants et artisans de Lucens confirme cette tendance en organisant une exposition, à la grande salle du lieu, les 20, 21 et 22 octobre 2006. Plus de quarante entreprises et sociétés ont annoncé leur participation. Dans la perspective d’intéresser un public d’artisans et d’indépendants, le samedi 22 octobre un forum aura lieu à 11 h et 14 h sur le thème de la création d’entreprise.
Le débat d’une durée de trente minutes environ laissera une large place aux questions. Il sera animé par Narcisse Niclass de l’IRO Mentor Club, association basée à Fribourg, active aussi dans le microcrédit avec la Fondation ASECE Georges Aegler de Lausanne.
Opportunité pour les inventeurs vaudois et fribourgeois: Les inventeurs et les porteurs de projets innovateurs peuvent s’annoncer pour exposer gratuitement leurs créations durant les trois jours du Comptoir. Les personnes intéressées peuvent s’inscrire en adressant un mail sur iro@invention.ch ou en appelant au 026 476 60 40. Gilbert Sonnay, responsable du projet, connaît bien le parcours des inventeurs indépendants, raison pour laquelle il a développé cette opportunité dans le cadre de ces trois jours de fête et d’exposition.
A l’heure de la mondialisation, les artisans, les Toutes Petites Entreprises (TPE) font heureusement encore leurs affaires avec des contacts de proximité. La place qui leur est offerte au Comptoir de Lucens est ainsi une chance pour un indépendant ou un inventeur de faire sa promotion gratuitement.
La Broye jeudi 5 octobre 2006 c/jd
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Trois questions à Narcisse Niclass, membre de l'ASECE
Après trois jours de conférences et de rencontres à Fribourg Centre, Narcisse Niclass, vice-président de l'ASECE (Association solidarité et création d'entreprises), se dit satisfait de l'événement. Environ 15 entreprises ont présenté leurs projets, réalisés avec un microcrédit ou le coaching de l'association. De plus, l'ASECE s'est élargie sur le plan national: dorénavant, elle aura notamment des antennes au Tessin et à Berne.
1. Narcisse Niclass, quel bilan tirez-vous des derniers jours ? Les rencontres de cette semaine ont été très positives, surtout pour les gens qui y ont participé, ils ont pu échanger leurs expériences, nouer des contacts et présenter leurs projets. Mais cela aura un impact sur notre travail des prochaines semaines; je crois que nous allons recevoir beaucoup de nouveaux dossiers à traiter.
2. Cela vous-pose-t-il un problème ? Nous avons environ septante mentors à disposition qui analysent, conseillent et accompagnent les porteurs de projets. Pour le moment, c'est assez. Mais nous avons toujours besoin de nouveaux membres actifs, des gens de tous les domaines, avec de l'expérience de terrain, un sens de pertinence et qui aiment le contact.
3. Quelles seront les conséquences d'un réseau agrandi de l'ASECE ? Tout d'abord, en franchissant la Sarine et même les Alpes, nous sommes plus près de la Berne Fédérale; ainsi nous obtenons une plus grande reconnaissance nationale. Et bien sûr, nous espérons augmenter les fonds de l'ASECE afin d'avoir des moyens pour les créateurs d'entreprises.
La Liberté - 1er septembre 2006 - Carolin FOEHR
VICE-PRESIDENT DE L'IRO MENTOR CLUB
Rectificatif : Narcisse Niclass est le vice-président de l'IRO mentor club, et non celui de l'ASECE (Association solidarité et création d'entreprises), comme indiquait l'article publié vendredi. l'IRO est le partenaire fribourgeois de l'ASECE, fondée par Georges Aegler, et dont le siège est à Lausanne.
Lundi 4 septembre 2006 CF
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Infos et photos sur ces trois jours : ici sur cette page |
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30 août 2006 à l'AGENDA :
Conférence "Entreprendre aujourd'hui", comment préparer sa demande de microcrédit, expériences de terrain, la formation continue, être entrepreneur. Fribourg-Centre 12-14h et 17-19h, avec J.-F. Rime, H. Steindl, P. Meier, J. Grandjean, F. MAsi. Demain dès 10h, présentation de micro-entreprises avec leur fondateur, découverte du réseau national ASECE de microcrédit.
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Trois jours de conférences sur le microcrédit
Afin de mieux faire connaître les prestations du Point Créateurs et les besoins en forces bénévoles de l'IRO mentor club, spécialisé dans le microcrédit, Narcisse Niclass organise trois jours de Forum à la Fnac à Fribourg, les 28, 29 et 30 août. De 12 à 14 heures et de 17 à 19 heures, des conférenciers, des chefs d'entreprises, des porteurs de projets viendront animer le débat et répondre aux questions du public. Quelques intervenants sont déjà connus:
Marcel Schmid président IRO mentor club, Charles Phillot président de la Chambre de commerce, Jean-François Rime conseiller national, Pierre Meier et Louis Singy formateurs d'adultes actifs dans la COFFA et plusieurs chefs de micro-entreprises, des porteurs de projets, des responsables d'associations.
Bénéficier d'un prêt de Fr. 30'000.- maximal
L'IRO mentor club collabore depuis plus de 5 ans avec l'ASECE, Association Solidarité et Création d'Entreprises, une fondation basée à Lausanne qui octroie des prêts à des conditions avantageuses.
Le microcrédit ASECE, c'est un prêt de 30'000 francs maximal, remboursable en 5 ans au plus, accordé à une personne qui n'a pas accès au crédit bancaire mais dont le projet d'entreprise est viable.
A ce jour, l'ASECE a reçu plus de 900 dossiers dont une centaine a obtenu un prêt. Si le taux d'intérêt est avantageux, 4 % actuellement, ce n'est pas un don mais un prêt équitable pour aider des jeunes, des chômeurs qui ont besoin d'un coup de pouce. Les bénéficiaires de prêts reçoivent en principe une assistance conseil, un coaching.
En une année d'exploitation le Point Créateurs fribourgeois a reçu plus de 40 demandes dont 25 étaient sérieuses, quatre ont obtenu des crédits, trois dossiers sont sur le point d'aboutir et une dizaine nécessite des développements complémentaires.
D'autres antennes en Suisse
Le 15 juillet 2005, une permanence était ouverte à la route des Daillettes 2a, à Fribourg, un service original assuré par FCI Formation Conseils Informatiques. Le succès rencontré par cette formule pratique fait que d'autres antennes vont s'ouvrir en Suisse. Le ler septembre des antennes ASECE seront ouvertes à Sion et Neuchâtel, à Lyss pour les dossiers alémaniques et à Lugano pour le Tessin. Une fois encore Fribourg, à la frontière des langues, a été le déclencheur pour exporter une idée romande dans toute la Suisse.
Le programme détaillé du Forum des 28, 29 et 30 août à la Fnac est sur www.invention.ch
L'Objectif - 351 - août 2006
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Petit crédit pour les indépendants
10 demandes depuis juillet 2005, 4 projets aboutis, le microcrédit proposé par l'IRO mentor club fait des heureux. Berne et le Tessin intéressés au concept.
« En Suisse, nous avons beaucoup d'inventeurs qui conçoivent des prototypes dans leur garage. Leur problème : le manque de compétences pour se lancer et créer leur entreprise » explique Marcel Schmid, président de l'IRO mentor club de Fribourg.
Partant de cette constatation, une équipe hétéroclite de 90 bénévoles s'est mise en place depuis 2002 pour conseiller les créateurs d'entreprise et leur obtenir un crédit si besoin est. Pour optimiser son travail, l'IRO mentor club a signé un partenariat en 2005 avec l'Association solidarité et création d'entreprise (ASECE), seule fondation à faire du microcrédit en Suisse et dont le siège est à Lausanne. Dans le canton de Fribourg, dix projets ont été retenus et quatre ont déjà abouti dont un tea-room et l'entreprise FotoCopyTout à Marly (voir encadré) : « Une demande peut être déposée via notre site internet ou directement aux bureaux du club. Nous recevons la personne au point créateurs, inauguré en juillet dernier, réunion informelle qui n'engage personne. Si un intéressé n'a pas l'âme d'un entrepreneur, nous le lui disons aussitôt. Nous ne sommes pas là pour faire de l'aide sociale mais bien pour promouvoir un projet que nous jugeons viable » précise Narcisse Niclass, vice-président du club.
La démarche pour déposer un dossier n'est pas aisée. Le futur entrepreneur doit d'abord remplir un questionnaire de deux pages, téléchargeables sur internet (www.invention.ch), pour expliquer son projet et le financement qu'il espère obtenir, Fr. 30'000.- au maximum. Si son dossier est accepté, il entre en relation avec l'ASECE et remplira un second questionnaire de seize pages comprenant le plan financier complet et ses projections sur trois ans : « Il s'agit d'un tri opéré dès le début des sélections. Si la personne intéressée va jusque-là, elle montre un réel esprit d'entrepreneur. Nous sommes là pour lui donner un coup de main, mais elle doit faire ses démarches toute seule » insiste M. Schmid. Dernière étape : le crédit est accepté pour autant que le futur entrepreneur puisse fournir des garanties de remboursement. « Le taux est de 3,5 % et la durée varie selon chaque cas, au maximum cinq ans. La majorité des dossiers concerne un crédit immédiat remboursable très rapidement car ces personnes ont besoin d'un peu d'argent pour démarrer. Au contraire des banques, nous acceptons les candidats qui ont des poursuites mais ils doivent prouver qu'ils pourront rembourser leur emprunt. L'ASECE est là pour faire du microcrédit et ne veut pas perdre de l'argent » explique M. Niclass.
Selon Marcel Schmid, l'IRO mentor club tourne avec un budget annuel de Fr. 5'000.- « utilisés pour du matériel publicitaire. Chaque membre paie une cotisation de Fr. 50.- par an et une taxe unique d'entrée de Fr. 200.-. Notre objectif : arriver à 150 membres actifs. Nous ne recevons aucune aide étatique ».
Depuis peu, Fribourg fait des émules puisque Berne va proposer du microcrédit en partenariat avec l'ASECE dont le fondateur, M. Aegler, a été invité par la Promotion économique du Tessin, également intéressé à développer le concept sur le modèle fribourgeois.
FotoCopyTout Production à Marly
« Il faut s'armer de patience »
Christian Risse, typographe depuis 25 ans à Fribourg et actuellement au chômage, a reçu fin janvier la réponse définitive de l'ASECE. Il recevra Fr. 10'000.- pour lancer son entreprise d'impression rapide et de création de sites internet. Rencontre...
Par quel moyen avez-vous eu connaissance de l'ASECE ? Un article décrivant cette fondation était paru en août 2005. Je me suis reconnu dans le profil décrit et j'ai visité le site internet de l'ASECE. J'ai alors entamé la procédure pour déposer mon dossier.
Un parcours facile ? Pas vraiment. Le questionnaire de seize pages est assez ardu. Le plus dur était de faire un plan financier et des projections pour les trois prochaines années alors que l'entreprise n'existait même pas. Les cours pour devenir indépendant, suivis durant le chômage, m'ont beaucoup aidé. J'ai également géré un centre de copies durant plusieurs années à Fribourg. Il faut aussi s'armer de patience car j'ai déposé ma demande en septembre 2005. Je demandais alors Fr. 30'000.-, le crédit maximal. Il m'a été refusé. Je suis revenu à la charge mais pour Fr. 10'000.- qui m'ont été accordés fin janvier 2006. J'avoue que si l'attente avait encore duré un mois, j'abandonnais la procédure et tentais l'aventure par mes propres moyens.
Cette somme, trois fois moins que le crédit désiré, suffira-t-elle pour démarrer ? Oui, car je commence l'aventure d'indépendant chez moi avec peu de frais de départ, mais j'ai dû revoir mes ambitions à la baisse. J'ai abandonné l'idée d'acheter mon propre véhicule et j'ai passé un contrat avec une entreprise de livraison. Dans un sens, c'est une bonne chose de partir petit, on ne peut que grandir. L'inverse serait moins confortable.
Quelles furent les conditions du crédit ? Le taux d'intérêt a été fixé à 3,5 % pour une période de trois mois. Pour finaliser l'affaire, je devais encore fournir des garanties financières à l'ASECE. J'avais déjà deux gros clients qui me garantissaient par écrit un chiffre d'affaires important. Leurs lettres n'ont pas suffi. L'argent de ma caisse de pension a servi de caution et il me servira à rembourser le crédit.
Pierre Jenny - L'objectif 340 - 24 février - 9 mars 2006
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