_
Plateforme romande invention innovation. Association Suisse des inventeurs, détenteurs de brevets et patentes de Suisse Romande. Revue Iro-Magazine.
invention.ch
_
Associations suisses

IRO mentor club

Associations suisses

CH associations

Les inventeurs et inventrices

Inventeurs

Formation

Formation

Point créateurs

Point créateurs

Brevets et patentes

Brevets/Forum

Investir dans des idées suisses

I N V E S T I R

Sélection de livres

Lire /livres


- Retour
Revue de presse 2007 - 2009 / 2008 / 2006 / 2005
IroMagazine N° 18

Georges Aegler, pionnier du microcrédit en Suisse

PDF 436 ko

 
Fondation ASECE: Georges Aegler est décédé à 96 ans

Le père de l'Association solidarité et création d'entreprise (ASECE), Georges Aegler, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi à l'hôpital d'Aubonne, où il séjournait depuis décembre dernier. Pionnier du microcrédit en Suisse, cet industriel à la retraite était âgé de 96 ans. S'inspirant de l'initiative de l'économiste Yunus Muhammad qui a créé une banque des pauvres au Bangladesh en 1977, il a fondé l'ASECE en 1998 à Lausanne.

Reconnue d'utilité publique, cette fondation à but non lucratif a pour objectif d'aider les personnes, des chômeurs notamment, à lancer leur propre entreprise grâce à l'octroi de microcrédits. Ce prêt, qui peut aller jusqu'à 30'000 francs, est alloué à des taux d'intérêt privilégiés. La présidence de la fondation a été confiée en août 2006 à Yvette Jaggi, ancienne syndique de Lausanne. A noter que l'ASECE a pris racine en terres fribourgeoises en juillet 2005 via l'IRO mentor club.

La Liberté - Cathy Crausaz, 9 février 2007

 
Se n'è andato il pioniere del microcredito in Svizzera
Georges Aegler, fondatore dell'associazione ASECE, si è spento sabato a Losanna: aveva 97 anni

Il padre dell'Associazione solidarietà e creazione d'impresa è stato attivo fino all'ultimo. La sua organizzazione dispone di diverse antenne una delle quali in Ticino

Il microcredito svizzero perde il proprio pioniere. Sabato a Losanna è morto Georges Aegler, promotore, nel 1998, della Fondazione Associazione solidarietà e creazione d'impresa (ASECE) che sei mesi fa ha aperto un'antenna anche in Ticino raccogliendo subito un interesse inimmaginato. Sulla scomparsa è stato tenuto il massimo riserbo, tanto che se n'è avuta notizia soltanto ieri, a funerali avvenuti. Già da alcuni mesi ASECE è comunque guidata da Yvette Jaggi, economista, ex presidente di Pro Elvezia e già sindaco di Losanna.

Georges Aegler aveva 97 anni ma ha dimostrato energia, anche fisica, lucidità e acume intellettuale fino all'ultimo, intervenendo ancora pochi mesi fa, a Lugano, dove ha raccontato la propria storia e ha illustrato gli scopi di ASECE. Era inoltre in costante contatto coi responsabili delle numerose antenne regionali aperte in Romandia, nella Svizzera tedesca e a Sud delle Alpi. L'intera sua esistenza è stata costellata di successi e aneddoti degni di nota. Industriale in pensione e filantropo, decise di applicare anche in Svizzera il modello di sviluppo economico adottato con successo in Bangladesh dal «banchiere dei poveri» Mohamed Yunus, insignito del premio Nobel pochi mesi fa.

Il microcredito proposto da ASECE consiste in prestiti fino a 30.000 franchi concessi, con tassi d'interesse vantaggiosi, ad aspiranti imprenditori che non hanno accesso al credito bancario tradizionale. Spesso si tratta di persone disoccupate ma non manca chi, dopo anni di lavoro dipendente, decide di mettersi in proprio. I progetti sovvenzionati non devono per forza essere originali ma devono offrire prospettive di successo e durata. E escluso l'uso dei soldi prestati per coprire debiti. Il principio di fondo che anima l'iniziativa è la convinzione che l'accesso a una minima disponibilità di denaro per aprire un'attività autonoma è «un diritto umano» perché offre un'opportunità di contrastare l'ineguaglianza sociale e di ridare dignità a chi fatica a uscire da situazioni di difficoltà economica.

Mancano fondi ticinesi Intanto l'antenna ticinese di ASE-CE, che ha sede in via Besso 5 a Lugano, continua a crescere, forte dell'impegno di personale volontario, che è salito a sei unità operative, gioco forza, a tempo parziale. Dal settembre scorso, ASECE Ticino ha già ricevuto una settantina di richieste di aiuto. L'ultima parola spetta però alla Fondazione centrale a Losanna, che fornisce i prestiti elargiti tramite i propri fondi. L'antenna nostrana collabora con profitto con gli uffici cantonali attivi nella promozione dell'economia e dell'occupazione. Il presidente Maurizio Botti spiega che invece, «nonostante tutti parlino di imprenditorialità», si fatica a trovare sostenitori, che sono indispensabili per contribuire a finanziare il microcredito. Perciò ASECE Ticino ha deciso di lanciare un appello in questo senso, che sarà pubblicato anche sul Foglio ufficiale.

Francesco Somaini

 
Donner l'indépendance par le microcrédit

Le canton de Fribourg a récemment attribué 50'000 francs à l'Association solidarité et création d'entreprises. Une première. Le point avec Narcisse Niclass, à l'origine de l'antenne fribourgeoise.

En attribuant l'automne passé 50'000 francs à la fondation ASECE (Association solidarité et création d'entreprises), Fribourg est le premier, et pour l'instant le seul, canton suisse qui participe de cette façon à une opération d'économie solidaire.
Le canton de Fribourg serait-il devenu un « pionnier » du microcrédit et un adepte de Muhammad Yunus, l'économiste du Bangladesh fondateur de la Grameen Bank (la « banque des pauvres »), qui a reçu en 2006 le Prix Nobel de la paix ? Le point avec Narcisse Niclass, actif depuis les années 70 dans la création d'entreprises et fondateur de l'IRO mentor club (innovation, réflexion, objectif). Cet habitant de Nierlet-les-Bois est à l'origine d'une initiative, le Point Créateurs, fondé en juillet 2005. Il s'agit de l'antenne fribourgeoise de l'ASECE, basée à Lausanne.

Vous dites que les idées des pauvres ne sont pas de pauvres idées… Quelles est la philosophie de votre projet ? Quand quelqu'un veut entamer une activité économique dans notre société, le mot dollar arrive immédiatement et c'est souvent une difficulté insurmontable, surtout pour des petits projets. L'idée de Muhammad Yunus et de tous ceux qui veulent entreprendre ces activités de microcrédit n'est pas de faire du travail social, mais de donner de l'indépendance aux gens. Il s'agit de fournir un petit capital, remboursable, qui n'est pas pour la consommation mais qui est destiné à la production. Nous voulons aider les gens à démarrer et nos prêts vont de 5'000 à 30'000 francs. Par exemple, nous avons aidé l'année passée une dame dans le canton de Fribourg qui voulait lancer un atelier de couture. Pour cela, nous lui avons prêté 8'000 fr. Essayez d'emprunter cette somme dans une banque avec un taux de 15 %. Le nôtre est de 3,5 %.

Les banques ne veulent pas intervenir pour de si petites sommes ? Les banques n'ont souvent pas envie d'intervenir, car ce serait à perte, pour des projets de quelques milliers de francs. Cela coûterait trop cher rien qu'en frais d'établissement et de traitement de dossier. On m'a dit qu'en dessous de 100'000 fr., un client coûte plus qu'il ne rapporte.

Quel est le point de départ de votre initiative ? En 1999, j'ai rencontré Georges Aegler, le fondateur de l'association ASECE, qui avait une usine dans la Broye. L'âge venant, il a eu l'idée et l'envie d'aider des personnes qui avaient un esprit d'entrepreneurs. J'ai donc organisé une première conférence sur le microcrédit avec pour thème « les idées des pauvres ne sont pas de pauvres idées ». Cela lui a beaucoup plu et on a fondé une antenne de son association en juillet 2005.

Quel est le capital actuel de la fondation ? Autour de 800'000 fr. Des soutiens sont venus de personnes privées, de la Loterie romande, de la ville de Lausanne ou de la Fondation Sandoz, entre autres. L'aide fribourgeoise de 50'000 fr. a été décidée par le Conseil d'Etat pour permettre le financement de l'aide à la création d'entreprises dans le canton. La promotion économique est chargée du suivi de ce projet. Le fait que Fribourg soit monté le premier sur le bateau devrait avoir un effet favorable sur d'autres cantons sollicités comme le Tessin ou Berne. Depuis un an et demi nous avons déjà eu une cinquantaine de contacts. Vingt d'entre eux n'ont rien donné après le premier entretien car leur profil ne correspondait pas à celui d'un créateur d'entreprise ou d'un indépendant. Une dizaine ont abouti tandis qu'une dizaine d'autres sont encore en traitement.

Au maximum 30'000 francs.

Qui peut bénéficier d'un microcrédit ? Selon l'Association solidarité et création d'entreprises (ASECE), toute personne ayant un projet de création ou de développement de très petite entreprise en Suisse et n'ayant pas d'accès au crédit bancaire peut profiter de ce type d'aide. L'objectif est de soutenir des personnes qui souhaiteraient s'installer comme indépendants ou soutenir le développement de leur entreprise. Les demandeurs faisant l'objet de poursuites ne sont pas d'emblée exclus mais pour autant qu'ils soient en mesure de présenter un plan de remboursement. Le montant maximum d'un microcrédit est de 30'000 fr. Il ne peut en aucun cas servir à couvrir des dépenses personnelles ou des crédits en cours. L'ASECE aide tout projet correspondant à des critères éthiques. La détermination ainsi que les compétences des demandeurs sont également primordiales.

La Liberté, Jacques Berset, 5 janvier 2007

 
Imprimer la page
_
_
IRO Magazine

IRO magazine

Revue de presse

Medias / presse

INVENTION.CH - GEM Genève

GEM Genève

Web TV

Web TV

Espace China Invention

China invention

Liens / PME-CH

Liens / PME-CH

Espace Download

Download

Espace Juniors et jeux

Juniors /jeux


Monde économique